Samedi 25 juin 6 25 /06 /Juin 15:39

Une série d'émissions de France Culture sur les différents fluides.

Un peu hors sujet pour certains mais toutefois intéressant pour ce blog :)

Les fluides (1/4) : "Sang pour sang mythes et réalité"

 

http://pyrodactile.files.wordpress.com/2010/10/sang.jpg  

http://hotfile.com/dl/122150253/be11773/Sang_pour_sang_mythes_et_realite.mp3.html 


Tant qu’il est à l’INTERIEUR du corps, le sang symbolise toutes les valeurs solidaires du feu, de la chaleur et de la vie qui s’apparentent au soleil. A ces valeurs s’associe tout ce qui est beau, noble, généreux, élevé. Il participe de la symbolique générale du rouge. Il correspond encore à la chaleur, vitale et corporelle. Tant que le sang est en nous il véhicule la vie. La pratique du chirurgien bénéficie d’un immense prestige social…
A l’EXTERIEUR de notre corps le sang devient inquiétant, troublant, annonciateur de mort… Il est associé aux tueurs des abattoirs qui le font couler à gros bouillons, policiers scientifiques l’examinant au microscope afin d’éclaircir un crime, cinéastes de genre dirigeant des scènes sanglantes et macabres…
Nous explorons les sentiments intimes que la vue du sang nous inspire : terreur ou jouissance, angoisse ou frisson, fascination, répulsion…

Avec :
Le professeur Jean-Noel Fabiani, Chirurgien cardio-vasculaire
Sandrine Valade, Expert judiciaire en empreintes génétiques
Max Guibert, petit garçon
Hélène Cattet, Bruno Forzani, cinéaste
Maxime Thierry dit Max, dessinateur
Le personnel des abattoirs hallal de Paris

Production : Simon Guibert

Réalisation : Vanessa Nadjar


Les fluides (2/4) : "La sueur"

http://runners-world.fr/wp-content/uploads/runners-world-sueur.jpg


http://hotfile.com/dl/122141333/f1a84c0/La_sueur_en_heritage.mp3.html

 

Ce documentaire balaie, grâce à la complicité de quatre passionnés, à la fois le champ physiologique et sociologique, mais pénètre également celui de l’intime.
C’est ainsi que nous suivons la sueur à la trace : la musique funk (« qui sent la sueur » en traduction littérale), son immixtion dans les parfums (l’odeur du musc ou du cumin proche des sécrétions apocrines), les réminiscences de l’enfance, le fétichisme.
Stéphane Bonnefoi y livre aussi sa propre vision, au travers d’un texte liant la sueur ouvrière de son père à celle, beaucoup plus sèche, de son engagement syndical…
Certains intervenants réhabilitent ce fluide que l’on combat aujourd’hui sous toutes ses formes, au sein d’une société frappée d’hygiénisme.
Mais au fond, quelle est la signification de ce combat contre les traces si naturelles de notre effervescence ?

Avec :
Le professeur Jean-Paul Escande,
Olivier Cathus, sociologue, auteur de « L’âme-sueur »,
Jean-Claude Ellena, créateur de parfums chez Hermès,
Jean Streff, auteur de « Traité du fétichisme ».
Texte de Stéphane Bonnefoi lu par Patrice Bornand.

 

Production : Stéphane Bonnefoi

Réalisation : Vincent Abouchar

 

 

Les fluides (3/4) : "Les larmes"

 

http://4.bp.blogspot.com/_VB6EO0bM1fE/Se8kxtbsroI/AAAAAAAABOY/77V9FXeKkP4/s400/man%2Bray,%2Blarmes,%2B1930-32,%2Bsilver%2Bgelatin%2Bprint.jpg

 

http://hotfile.com/dl/122147205/19e247d/Les_larmes.mp3.html

 

Les larmes ont le beau rôle : plus peut-être que les autres fluides, elles sont associées à des émotions nobles. Les larmes exprimeraient la sincérité, la profondeur. D’ailleurs un homme ou une femme politique qui pleure gagne, même furtivement, la sympathie de ceux qui ne sont pas de son bord : comme si en pleurant, il, ou elle, cessait de jouer la comédie. Mais l’écoulement des larmes est-il toujours plus noble que celui du sperme ? Moins terrifiant que celui du sang ? Moins intime et moins dérangeant que celui de la sueur ? Pas sûr.

« Calligraphie de l’émotion », pour l’historien de l’art Jean-Loup Charvet, les larmes, sont la transcription d’une tristesse, d’un épuisement, d’un appel au secours. Elles peuvent gêner - pleurer au bureau, c’est très désagréable - exaspérer ou bouleverser - que faire des larmes de nos parents ou celles que nous versons devant les enfants ?
Il arrive aussi que pleurer fasse du bien, et que l’on recherche cet état mélancolique, cette petite douleur dans les yeux et ce goût salé dans la gorge. Ecouter de la musique, guetter un accord, un mouvement, une voix qui à tous les coups nous rendent tristes alors que ça n’allait pas trop mal, c’est une façon de se faire du bien.

Avec :
Vincent Segal, violoncelliste et bassiste
Roland Jouvent, psychiatre, directeur du Centre Émotions du CNRS à La Salpêtrière
David Shapiro, ophtalmologue, spécialiste du larmoiement
Marie et Virginie

 

Production : Virginie Bloch-Lainé

Réalisation : Yvon Croizier


Les fluides (4/4) : "Foutre diantre ! Liqueur précieuse, humeur honteuse"

Un documentaire d'Olivier Chaumelle et Yvon Croizier

http://hotfile.com/dl/122153255/faf58c0/Foutre_diantre__Liqueur_precieuse_humeur_honteuse.mp3.html


Il existe des sociétés dans lesquelles la liqueur séminale a une importance absolument centrale. C'est le cas des Baruya, peuple de Nouvelle-Guinée que Maurice Godelier a étudié il y a une trentaine d’années, et dont il nous livre le rapport très étonnant qu’ils ont au sperme.
Le sperme n’apparaît quasiment jamais dans notre vie de tous les jours. C’est uniquement dans la plus stricte intimité et dans les centres d’insémination artificielle qu’on peut le voir jaillir. La technologie lui a apporté une nouvelle gloire. Conservé, sitôt prélevé, à –196 °C, il peut sauver la descendance d’un couple désespéré. Quoi qu’il en soit, on observe une baisse constante des qualités reproductives du sperme dans les pays développés.
Selon les époques et les docteurs, le sperme est sans doute celle de nos humeurs ou de nos sécrétions qui fût la plus clandestine. Pourtant, c’est un peu la signature de l’amour et du plaisir ; et c’est aussi la moitié de la vie, ce qui n’est pas sans importance...
Le mot foutre vient d’un verbe archaïque du troisième groupe : foutre, qui figure désormais dans le Bescherelle comme défectif, lui manquant le passé simple, le passé antérieur de l’indicatif, l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif. Je foutis est pourtant quelquefois employé par Pierre Louÿs, qui était un véritable érudit en la matière.

Avec :
Maurice Godelier, anthropologue
Gérald Messadié, écrivain et journaliste
Ovidie, réalisatrice de films pornographiques
Alain Rey, linguiste
Françoise Rey, écrivain
Et la voix de Nathalie Duong

 

Production : Olivier Chaumelle

Réalisation : Yvon Croizier

Par leszones - Publié dans : Documentaires, émissions, films
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