Moi ça me tente et vous ? :)
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Moi ça me tente et vous ? :)
Un documentaire sur les réunions Tupperwares/Sextoys de France Culture :
Un samedi soir d'hiver, dans une petite rue pavillonnaire de Saint Etienne, deux générations de femmes se réunissent pour une réunion « tupperware » d'un genre nouveau... Nédine, de Softparis est venue leur présenter toute une gamme de sextoys, de l'huile aromatisée à la fraise aux accessoires façon "the Rabbit". Etudes et discussions sans tabous.
1ère diffusion le 05/01/2009
Reportage : Morgane du Liège
Réalisation : Jean-Christophe Francis (et Alexandra Malka)
Quelques témoignages assez déstabilisants où l'on se rend compte que même si les sextoys rentrent dans les foyers, il reste du chemin à faire sur "l'éducation au plaisir" en solitaire ou en couple.
J'ai parfois cette impression que ce sont les femmes qui freinent le plus dans cette démarche : les mentalités semblent avoir beaucoup changées chez les hommes (ceux que je côtoie en tout cas, suis-je une chanceuse ?), plus attentifs à nos désirs et à notre plaisir. En revanche, certaines femmes continuent à s'enfermer dans certains tabous : il m'est arrivé d'avoir des discussions entre filles où j'ai eu la désagréable sensation de devoir me sentir honteuse de me masturber régulièrement. Enfin pas tellement de le faire mais plutôt de le dire à voix haute.
Une émission de France Culture :
Joie chez les amateurs d'érotisme sur grand écran, Le "Bier" est enfin paru ! Le "Bier", entendez le "Dictionnaire du cinéma érotique et pornographique français en 16 et 35 mm", un monstre de près de deux mille pages, édité par Serious Publishing, analysant par le menu pas moins de 1813 films sortis en salle entre 1918 et 2007. Livre jouissif et austère tout à la fois, dans lequel, sans la moindre image et par le seul recours au texte, un continent du cinéma nous livré pour la première fois dans son exhaustivité, d' "A bout de sexe" à "Zob, zob, zob".
Christophe Bier est, ce soir, en compagnie d'un de ses collaboratreurs, le cinéaste et romancier Dominique Forma, l'invité de Mauvais Genres.
En écoute ici, sur le site : link
Ou à télécharger là : (bientôt)
Mais aussi une interview de l'auteur sur Second Sexe : link
Elle.
Un peu hors sujet pour certains mais toutefois intéressant pour ce blog :)
http://hotfile.com/dl/122150253/be11773/Sang_pour_sang_mythes_et_realite.mp3.html
Tant qu’il est à l’INTERIEUR du corps, le sang symbolise toutes les valeurs solidaires du feu, de la chaleur et de la vie qui s’apparentent au soleil. A ces valeurs
s’associe tout ce qui est beau, noble, généreux, élevé. Il participe de la symbolique générale du rouge. Il correspond encore à la chaleur, vitale et corporelle. Tant que le sang est en nous il
véhicule la vie. La pratique du chirurgien bénéficie d’un immense prestige social…
A l’EXTERIEUR de notre corps le sang devient inquiétant, troublant, annonciateur de mort… Il est associé aux tueurs des abattoirs qui le font couler à gros
bouillons, policiers scientifiques l’examinant au microscope afin d’éclaircir un crime, cinéastes de genre dirigeant des scènes sanglantes et macabres…
Nous explorons les sentiments intimes que la vue du sang nous inspire : terreur ou jouissance, angoisse ou frisson, fascination, répulsion…
Avec :
Le professeur Jean-Noel Fabiani, Chirurgien cardio-vasculaire
Sandrine Valade, Expert judiciaire en empreintes génétiques
Max Guibert, petit garçon
Hélène Cattet, Bruno Forzani, cinéaste
Maxime Thierry dit Max, dessinateur
Le personnel des abattoirs hallal de Paris
Production : Simon Guibert
Réalisation : Vanessa Nadjar
http://hotfile.com/dl/122141333/f1a84c0/La_sueur_en_heritage.mp3.html
Ce documentaire balaie, grâce à la complicité de quatre passionnés, à la fois le champ physiologique et sociologique, mais pénètre également celui de
l’intime.
C’est ainsi que nous suivons la sueur à la trace : la musique funk (« qui sent la sueur » en traduction littérale), son immixtion dans les parfums (l’odeur du musc
ou du cumin proche des sécrétions apocrines), les réminiscences de l’enfance, le fétichisme.
Stéphane Bonnefoi y livre aussi sa propre vision, au travers d’un texte liant la sueur ouvrière de son père à celle, beaucoup plus sèche, de son engagement
syndical…
Certains intervenants réhabilitent ce fluide que l’on combat aujourd’hui sous toutes ses formes, au sein d’une société frappée d’hygiénisme.
Mais au fond, quelle est la signification de ce combat contre les traces si naturelles de notre effervescence ?
Avec :
Le professeur Jean-Paul Escande,
Olivier Cathus, sociologue, auteur de « L’âme-sueur »,
Jean-Claude Ellena, créateur de parfums chez Hermès,
Jean Streff, auteur de « Traité du fétichisme ».
Texte de Stéphane Bonnefoi lu par Patrice Bornand.
Production : Stéphane Bonnefoi
Réalisation : Vincent Abouchar
http://hotfile.com/dl/122147205/19e247d/Les_larmes.mp3.html
Les larmes ont le beau rôle : plus peut-être que les autres fluides, elles sont associées à des émotions nobles. Les larmes exprimeraient la sincérité, la
profondeur. D’ailleurs un homme ou une femme politique qui pleure gagne, même furtivement, la sympathie de ceux qui ne sont pas de son bord : comme si en pleurant, il, ou elle, cessait de jouer
la comédie. Mais l’écoulement des larmes est-il toujours plus noble que celui du sperme ? Moins terrifiant que celui du sang ? Moins intime et moins dérangeant que celui de la sueur ? Pas
sûr.
« Calligraphie de l’émotion », pour l’historien de l’art Jean-Loup Charvet, les larmes, sont la transcription d’une tristesse, d’un épuisement, d’un appel au
secours. Elles peuvent gêner - pleurer au bureau, c’est très désagréable - exaspérer ou bouleverser - que faire des larmes de nos parents ou celles que nous versons devant les enfants
?
Il arrive aussi que pleurer fasse du bien, et que l’on recherche cet état mélancolique, cette petite douleur dans les yeux et ce goût salé dans la gorge. Ecouter de
la musique, guetter un accord, un mouvement, une voix qui à tous les coups nous rendent tristes alors que ça n’allait pas trop mal, c’est une façon de se faire du bien.
Avec :
Vincent Segal, violoncelliste et bassiste
Roland Jouvent, psychiatre, directeur du Centre Émotions du CNRS à La Salpêtrière
David Shapiro, ophtalmologue, spécialiste du larmoiement
Marie et Virginie
Production : Virginie Bloch-Lainé
Réalisation : Yvon Croizier
http://hotfile.com/dl/122153255/faf58c0/Foutre_diantre__Liqueur_precieuse_humeur_honteuse.mp3.html
Il existe des sociétés dans lesquelles la liqueur séminale a une importance absolument centrale. C'est le cas des Baruya, peuple de Nouvelle-Guinée que Maurice
Godelier a étudié il y a une trentaine d’années, et dont il nous livre le rapport très étonnant qu’ils ont au sperme.
Le sperme n’apparaît quasiment jamais dans notre vie de tous les jours. C’est uniquement dans la plus stricte intimité et dans les centres d’insémination
artificielle qu’on peut le voir jaillir. La technologie lui a apporté une nouvelle gloire. Conservé, sitôt prélevé, à –196 °C, il peut sauver la descendance d’un couple désespéré. Quoi qu’il en
soit, on observe une baisse constante des qualités reproductives du sperme dans les pays développés.
Selon les époques et les docteurs, le sperme est sans doute celle de nos humeurs ou de nos sécrétions qui fût la plus clandestine. Pourtant, c’est un peu la
signature de l’amour et du plaisir ; et c’est aussi la moitié de la vie, ce qui n’est pas sans importance...
Le mot foutre vient d’un verbe archaïque du troisième groupe : foutre, qui figure désormais dans le Bescherelle comme défectif, lui manquant le passé simple, le
passé antérieur de l’indicatif, l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif. Je foutis est pourtant quelquefois employé par Pierre Louÿs, qui était un véritable érudit en la
matière.
Avec :
Maurice Godelier, anthropologue
Gérald Messadié, écrivain et journaliste
Ovidie, réalisatrice de films pornographiques
Alain Rey, linguiste
Françoise Rey, écrivain
Et la voix de Nathalie Duong
Production : Olivier Chaumelle
Réalisation : Yvon Croizier